Au bord de la rivière

C'est alors qu'arrive le fringant comte de Pacotille, faisant une halte à Tonnerre, et laissant ses pas le mener jusqu'à une petite rivière enchanteresse. La journée invitant Bonaguil à se dégourdir les jambes, il marchait depuis quelques temps à travers la campagne environnant les murs de Tonnerre, veste en main, sur l'épaule. Et cette rivière, véritable invitation à la quiétude et à la volupté, attira le regard de ce sanclaudien en quête d'agrément.

En s'avançant près des bords de la rivière, Bonaguil n'aperçut pas encore la damoiselle qui s'était détendue contre le tronc d'un chêne imposant. Ce n'était qu'en tournant les talons qu'il remarqua sa présence et l'avisa aimablement en la saluant.

Bien le bonjour, Mona! Quel plaisir de vous voir ici! Puis-je me joindre à votre repos, damoiselle?

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La belle avait les yeux fermés se laissant bercer agréablement par tout ce qui l'entourait, ce calme salvateur. Elle aurait pu tout aussi bien s'y endormir, ne pensant plus à rien, laissant son esprit divagué librement.

Le chant incessant de la rivière avait certainement altérer son ouïe, car elle n'avait aucunement entendu que l'on s'était approché, certainement pour cause également de sa rêvasserie qui était omniprésente. Ainsi donc, Mona sursauta, se redressant, les yeux écarquillés par la surprise. Elle reconnu immédiatement l'homme

Bonjour! Comme vous m'avez surprise!

Bien sur, venez...

Elle lissa machinalement sa houppelande, se remettant de sa surprise et lui sourit

Que la surprise vous va si bien au teint, chère Mona!

Il riait légèrement, juste de quoi être plaisantin, puis s'adossa lui aussi contre le chêne, aux côté de la damoiselle de Lery. Celle-ci, qui avait préalablement enlevé ses bottes, dévoilait de délicates chevilles qui attira un instant le regard de Bonaguil, le temps ensuite qu'il se reprenne tout sourire.

Remontant son genou, il s'y accouda nonchalamment et regardait, pensif, le paysage s'offrant à lui. Le regard lointain...

Je pensais repartir aussitôt à Saint-Claude en raccompagnant dame Rhadia ici, mais finalement...je me surprends avec plaisir à vouloir rester encore quelques temps à Tonnerre!

Il tourna son regard vers Mona.

Et je dois avouer que vous n'êtes point étrangère à ce changement.

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Une teinte rosée monta aux joues de Mona, installant un léger malaise mais son orgueil féminin lui dictait bien de n'en point montrer et fit bonne figure, tout sourire et rigola tout bonnement avec lui. Alors qu'il s'installait confortablement, elle détourna son regard vers le paysage, ne pouvant décidément pas, résister au cadre enchanteur.

Vous êtes le bienvenu à Tonnerre messire... Aussi longtemps que vous le désirez.

La jeune femme regardait toujours devant elle lorsqu'il prononça sa dernière phrase, ce qui lui fit tourner son visage dans sa direction, la mine surprise, croisant ainsi son regard.

Vraiment? Je ne vois ...

La belle brune ne termina pas sa phrase et fronça légèrement les sourcils, à peine pour souligner la surprise de ses propos et détourna à nouveau le regard vers la rivière tout en prenant soin de cacher ses pieds sous la masse de tissus.

Un simple sourire de la part de Bonaguil pour alléger l'atmosphère et ce dernier lança, d'un air désinvolte et enjoué, un:

" Votre personnalité est si vive et joviale qu'il me plait assez d'en jouir comme on profite des bienfaits d'un soleil en s'exposant à ses rayons! "

Il lui fit un clin d'oeil entendu.

Et je vous remercie de votre bienvenue, je pourrais vous en dire autant si vous venez un jour à Saint-Claude, ou bien chez moi, à Flumel!

D'ailleurs...

Bonaguil prit un air sérieux pour le coup. Toujours fixé vers la campagne alentour, ou l'horizon lointain, que sais-je?

...je ne tarderai pas non plus à rentrer, j'ai laissé ma seigneurie à mon fillot Ivalin, et bien que je lui fasse entièrement confiance, j'aimerais néanmoins y revenir.....par sécurité....ou pour me rassurer? Oui, ça doit être ça...pour savoir l'état de Flumel...

D'un geste négligé, il se frotta la nuque, puis se mit à arquer un sourcil vers la brune Mona.

Ah, au fait: je suppose que vous n'avez pas de la famille à Tonnerre....ou un proche vraiment très proche...non! Vraiment très très proche? Si?

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Le rouge s'accentua à ses joues et laissa naître un sourire enjoué

Je vous remercie! Quel franchise.. mais permettez que je retourne cet adage de compliment sur votre personne

La belle sourit, un feu ardent à ses joues qu'elle ne parvenait pas à éteindre mais le malaise lui se dissipait. Le jeune homme lui était sympathique et elle aimait bien son tempérament et ses manières

Je suis persuadée qu'il en prend bien soin de votre seigneurie...

De la famille? Non pas, je n'ai pas de famille dans ce royaume... Mais une amie très proche, que j'affectionne particulièrement, peut être l'avez vous déjà rencontré... Elle est la bourgmestre de Tonnerre.

La brise avait poussé l'une de ses mèches devant ses yeux, elle la poussa derrière l'oreille d'un geste désinvolte.

Dites-moi... Quand comptez vous rentrer chez vous? Il serait dommage de partir si tôt alors que nous faisons à peine connaissance...

Ses joues rosissantes, son sourire si allègre, ses propos aussi doux que du miel...Bonaguil la gratifia d'un regard reconnaissant pour toutes ces douceurs, ne quittant plus son sourire d'aise. Elle avait un caractère bien trempé, savait ce qu'elle voulait, mais était d'une telle élégance dans sa façon d'être, de parler, de rire même...

Sa vertu, d'ailleurs, ne le laissait pas insensible non plus, lui trouvant une aura et une délicatesse tout bonnement charmante. Et puis il se souvint de la première fois qu'il l'avait vue, ou plutôt entendue: au salon des poètes, déclamant des vers assez badins et truculents. Une première impression qu'elle lui avait laissé, et qui avait fait son petit effet sur Bonaguil.

A présent, il réfléchissait sur cette bourgmestre...

La bourgmestre de Tonnerre, vous dites....hum....très bien...

Il y pensa encore un peu, puis se ressaisit et se redressa. Complètement tourné vers Mona cette fois. Avec ce sourire en coin irrépressiblement taquin.

Vous pensez que je partirai comme un voleur, sans au moins vous en avoir avertie?

Il partit dans l'hilarité la plus déconcertante, jusqu'à ce que la brise poussa encore l'une des mèches de Mona sur son visage diaphane. Aussitôt, mais lentement, Bonaguil se pencha alors vers elle en déplaçant cette mèche doucement, sans un rire, sans un mot. Peu à peu, il la regardait droit dans les yeux, marquant un temps de pause, et souriant progressivement.

Vous attirez rudement bien le vent, ma chère...

...et puis...pour en revenir à notre conversation...je ne demande qu'à vous connaître, damoiselle. Même si je me sens déjà curieusement confiant en vous...

Il se tenait toujours penché vers elle, son visage rapproché au sien, et sa main...oubliée sur les cheveux bruns et longs de Mona. Il goûtait à l'exquis délice de ce moment au bord de la rivière. Cela avait enhardi Bonaguil malgré son trouble. Et de sa voix la plus basse, la plus profonde, et la plus douce; dans un souffle, il se risqua à demander à Mona une permission des plus inattendues...
Un brin fébrile, et les yeux expressifs.

Mona, me permettez-vous de vous rendre un tendre hommage par un baiser?

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Elle l'observait tout simplement prenant soin de ne point paraître déplacée. Bien qu'elle avait répondu à sa question, les raisons de ce questionnement lui étaient inconnus.

Et puis-je savoir pourquoi vous vouliez savoir ça?

Mona ne le quitta pas des yeux, ce qu'elle avait vécu les dernières années lui avaient bel et bien montrer à être méfiante bien que rien en lui ne laissait paraître qu'elle pouvait douter. Alors qu'il se retournait vers elle, un sourire taquin aux lèvres...

Non, je n'ai rien dit de tel d'ailleurs... mais seulement, voilà, j'apprécie grandement votre compagnie et ce n'était que le désire de prolonger... Un temps soit peu...

L'hilarité s'était prise de lui ce qui la fit sourire et la même mèche rebelle qu'elle avait repoussé tout à l'heure était revenue à sa rébellion. Elle levait la main pour la remettre en place mais la dite mèche se retrouva entre les doigts de Bonaguil qui prenait un temps fou à la repoussée, laissant un trouble visible sur le visage de la belle qui ne souriait pas, comme paralysée sous l'instant. Mona ne releva pas de commentaire au sujet du vent, ne parvenant même pas à détacher son regard du sien. Hésitante, elle murmura

J'aurai grand plaisir à mieux vous connaître...

La belle resta suspendue à cette phrase, ne trouvant rien à en redire de toute façon, elle qui avait toujours réponse à tout, se retrouvait bien muette cette fois et cette proximité troublante alors que son visage était près du sien, peut être trop près d'ailleurs pour avoir la sensation d'un contrôle sur la situation. Mona devint presque livide avant que le rouge incontrôlable ne se joue de sa personne à nouveau, suite à cette demande particulière. Elle hésita à répondre, bien que le désire y était, tout à fait au dépourvu mais indéniablement attirée. Se laisserait-elle aller à cette folie? La situation s'y prêtait trop bien et puis le jeune homme était des plus charmant. Un simple signe de tête acquiesçait à sa proposition.

Une douce chaleur parcourait le corps de Bonaguil, suspendu un instant à l'attente d'une réponse de la part de Mona. Suspendu à ses lèvres. Suspendu à sa voix. Mais aucun son ne fut émis...juste un hochement de tête, très léger, si féminin, pour la jeune fille qui semblait intimidée par lui.

Il scruta son visage au teint de nacre. Inspirant d'un air bienheureux face à Mona. Elle qui trouvait toujours une réplique à rétorquer à son interlocuteur, la voilà qui était bien muette. Cette attitude ne put qu'attendrir Bonaguil, qui joignit ses mains autour de son visage, et se rapprocha d'elle avec toute la précaution qu'un premier baiser pouvait exiger.

Et avec toute la tendresse du monde, Bonaguil déposa un baiser doucereux sur les lèvres de Mona.

Leur communion galante alimentait l'attirance de Bonaguil envers Mona, et il se fit violence pour réprimer bien d'autres avances, qui se révèleraient bien évidemment préjudiciables pour l'avenir, et opposée à l'éducation qu'il avait reçu à Flumel. Ce que la coutume revendiquait, Bonaguil l'appliquerait. Et une jolie perle, aussi précieuse que Mona, ne méritait pas la précipitation et l'irréflexion. Ainsi, donc, il garda tout son calme, son flegme (légendaire?) et apprécia l'intime moment à embrasser la douce brunette.

A la fin du baiser, Bonaguil recula nonchalamment du visage de Mona, la contemplant affectueusement. Il ne répondit rien à sa question au sujet de sa proche amie la bourgmestre, feignant de ne pas l'avoir relevé, puis caressa les longs cheveux sombres de la damoiselle aux yeux clairs.

Croyez-vous au coup de foudre, Mona?...
Moi....oui.
Oui: car en écoutant vos rimes, aussi facétieux soient-ils, je me suis senti transporté par les sentiments les plus sincères et les plus troublants à votre égard...

Bonaguil lui prit ses petites mains, délicates et laiteuses, comme de la porcelaine précieuse, et se baissa légèrement en les embrassant.

Je comprendrais que ma déclaration vous effraie quelque peu, alors que nous ne nous sommes entretenus qu'une fois seulement...ou peut-être deux, si nous prenons en compte le salon des poètes...
Ma nature fantasque, baroque et exaltée peut vous effarer, et je ne pourrais qu'accepter vos craintes...peut-être me trouverez-vous même extravagant?

Mais croyez authentique et bienveillante mon affection pour vous.

Je suis peut-être un peu comme vous finalement....quelqu'un de sanguin somme toute...

Nouveau Nombre de messages : 29 Date d'inscription : 21/08/2008

La jeune femme était totalement intimidée mais également enchantée. Elle trouvait invraisemblable qu’elle réagisse de cette façon, cette timidité qui semblait l’étreindre immanquablement, tout était si… inattendu. La chamade frappait son cœur intensément et l’instant lui laissait bien croire que son âme s’envolerait sans qu’elle puisse la retenir.

Un doux vertige la parcourait alors qu’il posait ses lèvres sur les siennes, comme elle aurait aimé qu’un magicien puisse briser le sablier du temps à ce moment précis… Enivrée par cette volupté, Mona avait répondu à ce baiser avec toute la tendresse que pouvait bien contenir son cœur et lorsqu’il s’éloigna, à son plus grand regret, ce sont des yeux où y brillaient mille et une étoiles qui le regardait, avec le dessin d’un timide sourire aux lèvres.

Oui, j’y crois, indéniablement…

Elle souriait, simplement, alors qu’il lui embrassait les mains, la belle était fascinée par la tournure des évènements, comme aux prises d’un envoûtement… Elle l’écouta, attentivement, alors qu’il tentait de s’expliquer.

Mona n’était nullement effrayée, comment voir de la peur dans ce qui semblait être un pur acte du cœur ou alors le vilain se cachait derrière un masque un peu trop charmant. Quoi qu’il en soit, elle ne percevait rien de malveillant chez lui, aucune alarme mystérieuse ne résonnait en son humble conscience, sinon peut être le propre cœur de la jeune femme qui s’emballait comme après une course folle.

Extravagant? Oui, peut être… Comme tous poètes ou poétesses que j’ai pu croiser…
Mais rassurez-vous, je ne suis point effrayée… J’ai pressentit moi-même… certaines choses à votre égard… comme vous l’aviez si bien souligné pour vous-même. Je vous trouve… indéniablement fascinant et je vois en vous de l’honnêteté et de la bienveillance.

La belle brune sourit, doucement, serrant légèrement la main de Bonaguil, troublée.

Je crois que oui, nous nous ressemblons sur plusieurs niveaux

Sentant une légère pression à ses mains, Bonaguil baissa les yeux vers eux, vit les mains de Mona serrer les siennes, puis releva la tête vers elle et lui adressa un sourire des plus tendres.

Merci, Mona...mille fois merci...!

Vous n'avez pas idée comme ce moment passé avec vous m'est cher et délicieux...

Permettez que je...?

Il avait l'intention de passer un bras sur les épaules de Mona, et le lui fit comprendre en anticipant le geste. Bonaguil s'étira, passa donc son bras sur les frêles épaules de la jeune fille au tempérament bouillonnant, et s'adossa au chêne...Avec juste elle, et puis cette rivière.

Regardant la campagne alentour, se laissant bercer par la brise, et humant les cheveux de Mona qui flottaient sous son nez avec ce léger vent, Bonaguil appréciait la présence de Mona, uniquement sa présence, sans forcément parler tout le temps. Sa présence comblait tous les manques. Et tout cela, pendant l'après-midi, à presque somnoler. Ensemble. Parfois même, à se laisser entraîner dans les rêveries, et Bonaguil couvait de temps à autre Mona des yeux, en se disant qu'il en ferait peut-être bien son actrice si elle venait à Saint-Claude...Sa divine actrice...Il sourit, bienheureux. Que la vie lui paraissait douce à Tonnerre...

Nouveau Nombre de messages : 29 Date d'inscription : 21/08/2008

Elle lui avait sourit simplement alors que son doux ami lui passait le bras sur les épaules. Elle se pressa, légèrement, contre lui, savourant ce moment qu’elle trouvait infiniment parfait, si le paradis existait, elle était persuadée que c’était figé sur de tels moments.

Aucun mot ne se prononcerait, mais la plénitude, elle, y était. La belle se permit de rêvasser, appuyée de la sorte contre lui, rêvasser d’un avenir qu’elle tentait de déchiffrer le dessin et dont elle ne parvenait pas, bien sur, si seulement cela pouvait être possible mais indéniablement le temps passait, l’après midi qui s’était révélé fort idyllique avançait bon train.

Ainsi, elle se dégagea lentement de son étreinte, se releva, époussetant machinalement sa houppelande et lui tendit les mains, tout sourire.

Se releva aussitôt, ramolli par une après-midi aussi somnolente hum hum (!!). Bonaguil, qui avait tendu son bras vers Mona pour le chemin vers la ville, longea le long de la rivière un moment...pour ensuite bifurquer vers un sentier qui menait aux portes de la ville rapidement.

Il affichait un air béat!

Leur route s'acheminait vers l'intérieur de la ville, certainement vers une taverne, un salon, ou tout autre lieu de complaisance...ou bien raccompagner Mona chez elle, peut-être avait-elle fort à faire encore?

Habitué des tavernes Nombre de messages : 842 Date d'inscription : 30/01/2007

Vannat vint faire un tour au bord de la rivière, un peu nostalgique d'un certain temps passé. Elle s'approcha de l'eau puis s'assit, les pieds dans l'eau.
Ses pensées l'emportèrent il y a fort longtemps, au temps où les tavernes vivaient , où l'on riait et où l'on buvait. Elle se revit assise à "la cave ", tavernière à ses heures, du monde plein la taverne...

Ses yeux s'embuèrent à ces souvenirs tenaces qui ne la quittaient jamais malgré tout le temps écoulé. Ce matin encore elle avait plongé dans ce temps lointain en se rendant auprès de lui par la pensée. Quelle tristesse quand elle avait appris que ''la cave '' avait fermée, quelle vide quand elle en avait su la raison.... Une perte tellement importante pour elle..

Vannat se releva péniblement, elle savait qu'elle devait oublier tout cela, mais elle n'y arrivait pas, peut être tout simplement n'en avait elle pas envie...

Elle jeta un caillou dans l'eau

"Arf, Alcor, tu me manques tellement..."

Vannat rentra tranquillement au village, la tête pleine de toutes ces jolies choses passées.

Parvatti marchait à vive allure, comme attirée par le bruit du ruisselement de la rivière. Elle arriva presque essouflée. La moitié de ses pensées négatives étaient déjà parties, abandonnées sur le chemin depuis la taverne.
Parvatti cessa presque de respirer, pour entendre encore mieux.

Rien de mieux que le ruisselement de l'eau pour se vider l'esprit.

Parvatti s'adossa à un tronc d'arbre et ferma les yeux en respirant fort, pour capter toutes les odeurs des bords de la rivière.

Nouveau Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 21/08/2009

Pertacus se Baladait sur le bord de la riviere quand il reconnu demoiselle Parvatti il s approcha

-Rebonjour vous ete parti bien vite de la taverne quelque chose n allaient pas ?

Parvatti sursauta.

Vous m'avez fait peur Pertacus... Je ne me sentais plus bien.
Excusez-moi je ne voulais pas être impolie vraiment.

Parvatti rit.

Vous savez, ce n'est pas la première fois que j'ai l'envie de partir vite. Quand la gente masculine est en nombre supérieur, une dame n'a plus sa place.

Parvatti donna sa main au sire pour qu'il l'aide à se relever, ce qu'il fit.

Vous vous balladiez par là ?

Parvatti regarde autour d'eux.

Votre garde du corps n'est pas là ?

Je vais rentrer sire. On se revoit bientôt alors ?

Nouveau Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 21/08/2009

-Comme vous le souhaitez on se revoit bientot

Pertacus laissa la demoiselle partir et continua son chemin avant de s asseoir au bord de l eau

Parvatti était ravie de se retrouver au bord de la rivière. La journée avait été dure et longue. Cependant, un petit bain dans la rivière ne lui ferait pas de mal, bien au contraire. Elle enleva sa ceinture, sa chemise, ses chausses et ses bas et se plongea rapidement dans l'eau, sentant déjà le bénéfice qu'elle tirerait de cette baignade...

N'était pas bien loin et avait surpris la conversation.
Puis se permit de parler :

"Quoi Parv, lorsqu'il y a un grand nombre d'hommes, une femme n'a plus sa place en taverne?
Ah ça que nan! C'est plutôt bien nan! "
Puis se demandant si les hommes tonnerrois se consultaient avant de débarquer soudainement et en grande quantité en taverne

Parvatti entendit Claf.

Si tu as bien entendu, j'ai dit "parfois"... Wink

Tire la langue à Parv

Même le parfois, c'est un peu de trop nan? Puis rit

Parvatti sourit.

Et comment va ton amoureux Clafoutty ?

Parvatti sourit en coin, sachant que ça allait énerver Claf qu'elle parle de ça

RhoO toi, ta langue est bien pendue!!!!!
Lui tira la langue, sachant elle même qu'elle en avait un puis dit :
Ils vont bien, j'en ai pas qu'un seul, ne te l'avais-je pas dit?!
Je suis à tous!!!!
Rit, sachant que si Nerv entendait ça, il bouderait

Ah oui ??!! Ce sera répété et amplifié !!

Parvatti sourit et part.

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