18 : Mars et avril 1454 ; Négociations pour la Mine

Sujet n.18 : Mars et avril 1454 : Négociation entre la Champagne et la Bourgogne

Duc de Bourgogne : Jacknight puis Knightendale
Maire de Tonnerre : Casanier

Le fermeture de la Mine en 1454 sur décision unilatérale de la Champagne (Duc Ricoh) et la crise qui s'ensuivit, eut pour conséquence l'ouverture de négociations plus ou moins secrètes entre les Duché de Champagne et de Bourgogne

Plusieurs Tonnerrois y participèrent pour ce qui fut, à terme, un échec retentissant.

Citation :: B/ Les négociations avec la Champagne :

Concernant les négociations, tout et n’importe quoi a été dit. En résumé, aussi objectivement que possible, une tentative de négociation a été faite avec la Champagne. Garwael, adjoint au maire de Tonnerre, avec l’aval du Conseil Municipal de Tonnerre et du Conseil Ducal de Bourgogne, a pris contact avec le Duc Ricoh pour voir quelles étaient les intentions de la Champagne.
La proposition fut reçue par Garwael quelques jours plus tard et transmise au Duc Jacknight. Cette proposition demandait une aide de la Bourgogne ou à défaut, de Tonnerre à la Champagne pour une remise en état de la mine et le partage des salaires payés aux tonnerrois, la totalité des bénéfices restant à la Champagne.

Cette proposition était, au niveau municipal, irrecevable en l’état, principalement à cause des demandes financières élevées de la Champagne pour le budget d’une ville comme la notre, même si un étalement de la dette ainsi créée pouvait être négocié. Au niveau ducal, cette proposition a été ressentie comme une sorte de provocation amenant le conseil à faire une contre-proposition basée elle sur le partage des bénéfices de cette mine contre la fourniture des employés tonnerrois. La position de la Bourgogne était de dire que la remise en état de la mine ne pouvait lui être demandée puisque la mine avait été fermée par la Champagne.

Moins de vingt quatre heures après la proposition bourguignonne, la mine était rouverte sans condition pour la Bourgogne, salaire et bénéfice étant payé et encaissé directement par la Champagne

Je rappelle à tous ceux que le problème de la mine intéresse que le Duc de Bourgogne a ouvert un topic au Château de Dijon, au sein de la Halle de Tonnerre . Vous y trouverez le détail des propositions et contre propositions ainsi

Extrait du Bulletin Municipal de Tonnerre n.3 du 2 avril 1454

A vous de raconter vos souvenirs sur cet événement

Remarques : Vous avez la possibilité de raconter ces événement de plusieurs manières :

Manière 1 : Votre personnage raconte l’histoire (C’est lui qui raconte l’histoire, donne ses impressions et sa version de l'événement) – Cette manière de raconter est à priori subjective puisque qu’il ne connaît que les événements auquel il a participé directement, les autres étant des « ouïe-dires ».

Manière 2 : C’est Le Joueur Derrière (LDJ) le personnage qui raconte. Je vous prierais dans ce cas d’être le plus objectif possible et d’éviter toute polémique. Ces topics n’ont pas le but d’être des rings de boxes. Ces témoignages ont donc pour vocation à éclairer les lecteurs sur les événements et dire ce qui s’est réellement passé.

PRECISER EN DEBUT DE MESSAGE QUI PARLE DE LA MANIERE SUIVANTE :
« LJD « Exemple » raconte : »
« Personnage « Exemple » raconte : »

document d'époque :

Citation :: 2006-03-31 02:09:41
Réouverture de la mine commune à Tonnerre et Troyes

TONNERRE (AAP) - Après plusieurs semaines de fermeture, le conseil ducal de Champagne a décidé la réouverture de la mine d'or située entre Tonnerre en Bourgogne et Troyes en Champagne.

Sa fermeture avait provoqué l'indignation de certains Tonnerrois, cette mine étant la seule accessible depuis Tonnerre alors que les Troyens ont eux la possibilité de travailler en outre dans une carrière de pierres non loin de leur village. Cette fermeture avait fait suite à la rupture du traité contracté entre les deux duchés, la Bourgogne ayant cessé de fournir du fer pour l'entretien de la mine à la Champagne.

Il y a quelques jours encore, des Tonnerrois mécontents manifestaient devant le château de Dijon, exigeant la réouverture rapide de leur mine.

S'adressant aux Tonnerrois, le duc de Champagne Ricoh a souligné que les négociations avec Dijon avait échoué et que c'était soucieux du sort des Tonnerrois que Reims avait décidé de réouvrir la mine, déclarant: "Le Conseil de Bourgogne est resté sourd à vos demandes, et nos dernières tentatives de conciliation avec les autorités Bourguignonnes ont été un échec, nous n’avons pu parvenir à une entente acceptable pour les deux parties. Aussi, le Conseil de Champagne et moi-même avons décidé, agissant pour les Tonnerrois, la réouverture de la mine de Tonnerre. La Champagne assumera seule l’intégralité des salaires (15 écus par jour et par mineur, comme dans toutes les mines de Champagne) et des frais d’entretiens de la mine."

Commentant les paroles du duc de Champagne, le duc de Bourgogne Jacknight a dit: "Comment osez-vous proférer pareille déclaration ! C'est un affront envers la Bourgogne et ses dignes représentants, qu'ils soient Duc, conseillers ducaux, Maire ou tout simplement bourguinons." Jacknight reproche à la Champagne d'agir uniquement pour son profit et nullement dans l'intérêt des Tonnerrois. Précisant aussi que si la Bourgogne avait souhaité la fermeture de la mine, c'était en réponse à la baisse des salaires, qui étaient passés de 16.70 à 15 écus, prétendant que cela était contraire à l'accord signé autrefois. Toutefois l'accord ne mentionne aucunement une obligation de maintenir un quelconque salaire.

La commissaire aux mines bourguignonne Faft, rendant public l'offre de la Champagne faite au cours des négociations ainsi que la contre-offre bourguignonne, a qualifié ces deux propositions de farfelues.

S'adressant au duc Ricoh, le maire de Tonnerre, Casanier, a déclaré: "Dois-je vous remercier pour la réouverture de la mine ? Je tiens à vous dire que je continurai à dire aux Tonnerrois d'aller au verger plutot que d'aller à la mine. Nous sommes Bourguignons et nous ne travaillerons pas pour enrichir la Champagne. Les négociations doivent continuer afin de trouver un accord satisfaisant pour tous. Cette mine appartient à Tonnerre et vous semblez l'oublier."

Cardinal, pour l'AAP